Un Dreamliner d'Air Tahiti mis temporairement en sommeil dans le désert d'Arizona
Tahiti, le 24 février 2021
Contrainte à un vol par semaine, ATN a dû se résoudre à envoyer l’un de ses appareils dormir dans le désert d’Arizona. Sur le reste de la flotte, deux appareils font l’objet d’un programme d’entretien pour continuer à tourner au ralenti. Quant au quatrième, il est maintenu en "stockage actif" à domicile.
F-OMUA Fakarava s’est posé à l’aéroport de Phoenix-Goodyear d’Arizona hier après-midi. Comme toutes les compagnies du monde, Air Tahiti Nui n’a pas d’autre choix que d’envoyer un appareil de sa flotte dormir dans le désert. "On n’a pas besoin de quatre avions pour faire un vol par semaine, justifie Michel Monvoisin, PDG de la compagnie. " Pendant le confinement, on essayait de faire tourner les quatre, ce qui mobilisait beaucoup de ressources à la direction technique, et là, comme on a mis du monde en dispositif Diese, il vaut mieux le mettre à l’abri dans le désert".
Depuis son arrivée, le Boeing 787-9 Dreamliner est soigneusement rangé sur une place de parking où il restera six mois comme prévu par le contrat signé avec une société américaine. Un "stockage de longue durée" difficile à prévoir à Tahiti, où le niveau d’humidité passe facilement la barre des 90% en saison des pluies. L’appareil craint également la condensation et l’air salin, s’exposant à un risque de corrosion. "Si on veut garder un avion actif pour l’exploitation, on le cocoone, mais on peut le réactiver rapidement" assure le P-dg.
Dans l’air sec du désert, l’appareil est choyé, ses orifices sont colmatés et ses zones sensibles recouvertes de bâches anti-feu en fibre de silice. C’est que l’engin électrique et numérique ne compte pas moins de 1 400 logiciels. Raison pour laquelle certaines pièces essentielles sont démontées, à l’instar des batteries et du cerveau électronique, et sont ensuite entreposées dans des zones de stockage au frais avec hydrométrie contrôlée. "La seule précaution qu’il faut prendre est liée à la chaleur qui peut dessécher un peu les systèmes hydrauliques, mais on a des systèmes de protection" précise Christophe Bernier, responsable avionique d’ATN.
Mais même entreposé dans le désert, l’appareil ne dort pas indéfiniment. "On vient le réveiller une fois tous les trois mois, pour s’assurer que tout va bien, précise le responsable. Au moment de le remettre en service, nous remettrons toutes les pièces en place après les avoir contrôlées. C’est un long process, ça ne se fera pas en une demi-journée comme vous avez pu le voir à l’issue du confinement en sortie de stockage actif hybride".
Mis en œuvre par la compagnie pendant le confinement, ce programme d’entretien consiste à mettre l’appareil en veille. "vOn le laisse s’assoupir sans le laisser s’endormir complètement, c’est-à-dire qu’on le réveille tous les trois jours pour faire tourner ses systèmes prioritaires, on s’assure que tout est fonctionnel" développe Christophe Bernier. C’est ce qui attend deux des appareils de la flotte. "Aujourd’hui, un seul avion fait les rotations, avec un autre en back up, sur lequel on applique le même process que sous le confinement". Deux appareils qui devraient alterner toutes les six semaines environ.
Le quatrième avion de la flotte en revanche est en "stockage actif" tout court. La différence ? "On le réveille moins souvent, environ une fois par semaine, on regarde un peu ce qui se passe, mais ce n’est pas un avion qui sert de back-up" indique le responsable.
Pas question donc d’envoyer un deuxième appareil dans le désert comme relayé par plusieurs sites, dont Air Journal ou Simple flying. Michel Monvoisin est catégorique, seul le F-OMUA Fakarava est visé, pour l’instant. D’autant que plusieurs milliers d’avions étant cloués au sol, les places de parking viennent à manquer. En parallèle, et à défaut de perspective de reprise, la compagnie n’a pas jugé nécessaire de mettre un troisième appareil en stockage hybride, ce qui génère forcément des coûts d’entretien conséquents.
Bonsoir Anne-Claire,
Je reviens vers toi.
C' est toujours subjectif de donner tel ou tel conseil par rapport à telle ou telle île. Certains aiment randonner, d'autres nager et faire du snorkeling, d'autres visiter les marae, d'autres encore se balader en voiture de location ou en bateau, etc...
Mon avis :
4 jours à Maupiti, c'est trop long. 3 jours suffisent, jour d'arrivée compris. il n' y a rien de spécifique à faire sinon faire le tour de l' île à pied ( et en traversant les hoa ) en 3 heures. L' île est belle, mais pas plus qu'une autre. A lire tous les commentaires, beaucoup font une fixation sur cette île qui devient le mythe vivant, je ne comprends pas trop pourquoi...
4 jours à Raiatea, oui, OK.
3 jours à Huahine, oui OK. En sachant que c'est l' île où les prestations pension / sorties proposées sont les moins satisfaisantes des Îles sous le Vent, aux dires mêmes des Tahitiens. La prestation la plus intéressante : demi-tour de l' île en 4X4 et sortie en bateau + repas du midi sur un motu.
Hiva Oa + Fatu Iva : 8 jours, oui. En comptant une journée d' excursion vers Tahuata à partir de HO. Se renseigner auprès de la pension avant d'arriver pour savoir quel jour est prévue la sortie vers l' île voisine.
Une randonnée à la journée ( réserver une voiture à l' avance ) sera aussi possible à Hiva Oa. très sympa, ne serait-ce que pour circuler indépendamment et arpenter le site archéologique.
4 jours à Nuku Hiva, oui. Si on randonne tous les jours.
Moorea et Tahiti valent la peine qu' on s' y arrête. Je l' ai déjà signalé ici ou là. Ce sont les parents pauvres et délaissés..
Ceci étant, je sais qu' il faut faire des choix...
Rangiroa, 4 jours, oui, si on plonge. Autrement, trop long... la route entre Tiputa et Avatoru ne fait que quelques kilomètres.
Tikehau, 4 jours, trop long. Il faut se loger au village et pas sur un motu éloigné et isolé. Les prestataires ne se déplacent pas pour faire des excursions parce que c'est trop loin... Une mésaventure que nous avons connue récemment !
Oui, si on plonge et si on veut voir des raies mania dans le lagon.. Avec beaucoup de chance tout de même. Nous les avons ratées, même après une heure dans l' eau à guetter...
Pour l' immersion en milieu polynésien, choisir une île comme Ahe ( pension Chez Raita ). Ana'a est le top du top, mais il faut rester normalement une semaine.
Savoir que dans les Tuamotu, on ne randonne pas vraiment à pied. Il fait chaud et l' interêt est limité. Dans les atolls, ce sont les balades sur le lagon qui sont à privilégier.
Moana