
Un Dreamliner d'Air Tahiti mis temporairement en sommeil dans le désert d'Arizona
Tahiti, le 24 février 2021
Contrainte à un vol par semaine, ATN a dû se résoudre à envoyer l’un de ses appareils dormir dans le désert d’Arizona. Sur le reste de la flotte, deux appareils font l’objet d’un programme d’entretien pour continuer à tourner au ralenti. Quant au quatrième, il est maintenu en "stockage actif" à domicile.
F-OMUA Fakarava s’est posé à l’aéroport de Phoenix-Goodyear d’Arizona hier après-midi. Comme toutes les compagnies du monde, Air Tahiti Nui n’a pas d’autre choix que d’envoyer un appareil de sa flotte dormir dans le désert. "On n’a pas besoin de quatre avions pour faire un vol par semaine, justifie Michel Monvoisin, PDG de la compagnie. " Pendant le confinement, on essayait de faire tourner les quatre, ce qui mobilisait beaucoup de ressources à la direction technique, et là, comme on a mis du monde en dispositif Diese, il vaut mieux le mettre à l’abri dans le désert".
Depuis son arrivée, le Boeing 787-9 Dreamliner est soigneusement rangé sur une place de parking où il restera six mois comme prévu par le contrat signé avec une société américaine. Un "stockage de longue durée" difficile à prévoir à Tahiti, où le niveau d’humidité passe facilement la barre des 90% en saison des pluies. L’appareil craint également la condensation et l’air salin, s’exposant à un risque de corrosion. "Si on veut garder un avion actif pour l’exploitation, on le cocoone, mais on peut le réactiver rapidement" assure le P-dg.
Dans l’air sec du désert, l’appareil est choyé, ses orifices sont colmatés et ses zones sensibles recouvertes de bâches anti-feu en fibre de silice. C’est que l’engin électrique et numérique ne compte pas moins de 1 400 logiciels. Raison pour laquelle certaines pièces essentielles sont démontées, à l’instar des batteries et du cerveau électronique, et sont ensuite entreposées dans des zones de stockage au frais avec hydrométrie contrôlée. "La seule précaution qu’il faut prendre est liée à la chaleur qui peut dessécher un peu les systèmes hydrauliques, mais on a des systèmes de protection" précise Christophe Bernier, responsable avionique d’ATN.
Mais même entreposé dans le désert, l’appareil ne dort pas indéfiniment. "On vient le réveiller une fois tous les trois mois, pour s’assurer que tout va bien, précise le responsable. Au moment de le remettre en service, nous remettrons toutes les pièces en place après les avoir contrôlées. C’est un long process, ça ne se fera pas en une demi-journée comme vous avez pu le voir à l’issue du confinement en sortie de stockage actif hybride".
Mis en œuvre par la compagnie pendant le confinement, ce programme d’entretien consiste à mettre l’appareil en veille. "vOn le laisse s’assoupir sans le laisser s’endormir complètement, c’est-à-dire qu’on le réveille tous les trois jours pour faire tourner ses systèmes prioritaires, on s’assure que tout est fonctionnel" développe Christophe Bernier. C’est ce qui attend deux des appareils de la flotte. "Aujourd’hui, un seul avion fait les rotations, avec un autre en back up, sur lequel on applique le même process que sous le confinement". Deux appareils qui devraient alterner toutes les six semaines environ.
Le quatrième avion de la flotte en revanche est en "stockage actif" tout court. La différence ? "On le réveille moins souvent, environ une fois par semaine, on regarde un peu ce qui se passe, mais ce n’est pas un avion qui sert de back-up" indique le responsable.
Pas question donc d’envoyer un deuxième appareil dans le désert comme relayé par plusieurs sites, dont Air Journal ou Simple flying. Michel Monvoisin est catégorique, seul le F-OMUA Fakarava est visé, pour l’instant. D’autant que plusieurs milliers d’avions étant cloués au sol, les places de parking viennent à manquer. En parallèle, et à défaut de perspective de reprise, la compagnie n’a pas jugé nécessaire de mettre un troisième appareil en stockage hybride, ce qui génère forcément des coûts d’entretien conséquents.
Bonsoir Anne-Claire,
Je reviens vers toi.
C' est toujours subjectif de donner tel ou tel conseil par rapport à telle ou telle île. Certains aiment randonner, d'autres nager et faire du snorkeling, d'autres visiter les marae, d'autres encore se balader en voiture de location ou en bateau, etc...
Mon avis :
4 jours à Maupiti, c'est trop long. 3 jours suffisent, jour d'arrivée compris. il n' y a rien de spécifique à faire sinon faire le tour de l' île à pied ( et en traversant les hoa ) en 3 heures. L' île est belle, mais pas plus qu'une autre. A lire tous les commentaires, beaucoup font une fixation sur cette île qui devient le mythe vivant, je ne comprends pas trop pourquoi...
4 jours à Raiatea, oui, OK.
3 jours à Huahine, oui OK. En sachant que c'est l' île où les prestations pension / sorties proposées sont les moins satisfaisantes des Îles sous le Vent, aux dires mêmes des Tahitiens. La prestation la plus intéressante : demi-tour de l' île en 4X4 et sortie en bateau + repas du midi sur un motu.
Hiva Oa + Fatu Iva : 8 jours, oui. En comptant une journée d' excursion vers Tahuata à partir de HO. Se renseigner auprès de la pension avant d'arriver pour savoir quel jour est prévue la sortie vers l' île voisine.
Une randonnée à la journée ( réserver une voiture à l' avance ) sera aussi possible à Hiva Oa. très sympa, ne serait-ce que pour circuler indépendamment et arpenter le site archéologique.
4 jours à Nuku Hiva, oui. Si on randonne tous les jours.
Moorea et Tahiti valent la peine qu' on s' y arrête. Je l' ai déjà signalé ici ou là. Ce sont les parents pauvres et délaissés..
Ceci étant, je sais qu' il faut faire des choix...
Rangiroa, 4 jours, oui, si on plonge. Autrement, trop long... la route entre Tiputa et Avatoru ne fait que quelques kilomètres.
Tikehau, 4 jours, trop long. Il faut se loger au village et pas sur un motu éloigné et isolé. Les prestataires ne se déplacent pas pour faire des excursions parce que c'est trop loin... Une mésaventure que nous avons connue récemment !
Oui, si on plonge et si on veut voir des raies mania dans le lagon.. Avec beaucoup de chance tout de même. Nous les avons ratées, même après une heure dans l' eau à guetter...
Pour l' immersion en milieu polynésien, choisir une île comme Ahe ( pension Chez Raita ). Ana'a est le top du top, mais il faut rester normalement une semaine.
Savoir que dans les Tuamotu, on ne randonne pas vraiment à pied. Il fait chaud et l' interêt est limité. Dans les atolls, ce sont les balades sur le lagon qui sont à privilégier.
Moana
Je vais aussi être partial... il me semble que Hiva Oa ( ne serait-ce qu' à cause du complexe archéologique unique en son genre et qui est au début de la conquête du triangle polynésien actuel par les Rukai, tribu aborigène de Taïwan dont l' ADN est exactement similaire à celui des Polynésiens ) ) est préférable à NH. S 'il faut choisir bien sur.
Par ailleurs, 3 nuits à Fatu Iva, c' est en effet le minimum requis en fonction des jours de passage de la navette.😃
Je ne peux pas modifier Moorea. Pour Hiva Oa, Fatu Hiva, C'est un peu particulier car il n'y a pas des navettes tous les jours entre les 2 îles. Dans l'idéal, nous aimerions passer 3 nuits à Fatu Hiva. En revanche, j'hésite aussi à enlever une nuit à Hiva Oa pour la rajouter à Nuku Hiva, au tel cas, ça nous ferait 5 nuits. Il faut se décider assez vite.
Bonjour à tous les deux,
Merci pour vos infos.
J'ai enfin reçu une réponse d'ATN. Ils seraient prêts à rembourser les billets si jamais...
C'est nouveau ?
Concernant le programme, étaient prévus: Maupiti (4 jours), Taiatea (4 jours), Huahiné (3 jours), Bora (1 jour complet), Rangiroa (3 nuits), Tikehau (3 nuits), Hiva Oa et Fatu Iva (8 nuits à partager sur ces îles), Nuku Hiva (4 nuits), Moorea (3 nuits), Tahiti (2 jours)
Donc oui, je pense que nous allons ajouter un jour à Bora au détriment d'un jour à HUahine. Denis, connais-tu le Moana Lodge ? Le Mahana me semble mieux, peut être à tort ?...
Il nous vient aussi une autre idée et j'aimerais bien votre avis. Pour des raisons familiales, nous pensons même décaler notre départ si cela est possible. Dans ce cas, nous ferions l'impasse sur Maupiti et Raiatea, quitte à passer 2 jours de plus à Huahine. Est-ce un "crime" ??😊
Si je m'étais mieux renseignée, j'aurais évité de voyager avec eux, d'autant plus que leurs tarifs sont les mêmes que chez AF.
French Bee, quant à elle, précise bien que tous les vols sont modifiables et annulables. Il n'y a donc qu'ATN...
Je ne me laisserai évidemment pas faire si jamais...😉
Comme je continue malgré tout à croire, un peu grâce à toi aussi, que ce voyage en PF aura lieu, je me permets de te poser une petite question même si l'itinéraire est bien bouclé. J'en suis à me demander si je ne ferais pas mieux d'ajouter une nuit à Bora au détriment d'Huahine. On n'aura pas beaucoup de temps sur ces 2 îles. Sur Huahine, nous avions prévu 3 jours entiers et sur Bora uniquement 1 journée (2 nuits). Même si cette île est critiquée parce que trop bling bling, elle nous paraît tout de même incroyablement belle sur les photos avec un dégradé de couleurs incomparable. Ce n'est pas pour rien qu'on l'appelle la perle du pacifique. Je me dis qu'une journée est sans doute peu, surtout si la météo n'est pas favorable ce jour-là.
Alors, figure-toi qu'il serait enfin question que les enseignants bénéficient d'une priorité pour la vaccination....
Wait and see...
Quand je pense que dans l'ex pays de mon mari (Yougoslavie), la Serbie, tout petit pays de rien du tout et diabolisé fut un temps, a maintenant vacciné près des 3/4 de la population. Et la France, pays des lumières, fut un temps, est loin du quart... Cherchez l'erreur ...
Bref, je m'éloigne du sujet.
Bien à toi,
Anne-Claire
Bonjour à toi,
Je réagis immédiatement à ce que tu viens d'écrire concernant ATN... Leur façon de fonctionner laisse beaucoup à désirer et tu contacteras Jean-François pour les bonnes infos. Au départ de Papeete vers Paris, sa femme et lui ont eu des soucis et ATN a argué du fait que la compagnie n' était pas européenne mais du Pacifique Sud pour ne pas les dédommager ( comme on le ferait au départ de Paris, Y COMPRIS ATN d'ailleurs ) suite à un retard d'une dizaine d' heures passées à l' aéroport de Papeete.
je le répète ici : French Bee et ATN ne sont pas fiables s 'il y a la moindre anicroche. On ne peut compter que sur Air France pour réagir correctement et rapidement.
Si la compagnie ATN devait annuler ton billet pour raisons sanitaires ( billet pris au départ de Paris en plus ), elle doit soit te proposer d'autres dates, soit te faire un avoir soit te rembourser le billet.
L' avoir est la solution privilégiée par les compagnies, il est valable 1 an partir de l' annulation du vol et laisse donc le temps de trouver un créneau pour un voyage en Polynésie.
Maintenant, tu ne dois pas t 'inquiéter inutilement. Les vols vers et depuis la France reprendront très certainement en mai, sans contraintes. Il ne reste qu' à attendre sans savoir, ce qui est lassant et stressant.
Bon courage pour les cours avec masques et distanciation pour enseigner une langue vivante comme l' anglais. Ce doit être épuisant pour les profs et les élèves . Mais eux sont passifs...
Je vois que, tout d'un coup, en France, on pense qu'il faudrait les vacciner au plus vite. Cela tombe sous le sens.. Tous les autres pays européens vaccinent leurs profs en priorité, les USA également. Le métier est, de toute évidence, à risque !!!
Moana
Bonjour Denis, bonjour Jean-François,
Merci pour toutes ces infos, guère rassurantes mais grâce à ton message de la dernière fois, j'ai encore un peu d'espoir...
On se demande jusqu'où on va aller, tant la situation est ubuesque parfois et surtout dramatique pour l'économie.
ATN m'a informé il y a quelques jours que nos billets étant non remboursables, nos billets ne le seraient donc pas; ce que je ne peux pas croire, surtout si notre départ est annulé en raison des mesures sanitaires. La personne au bout du fil a t'elle bien compris ma demande ???
Je suis une lectrice fidèle des discussions...😊
Sniff 😔
Les professionnels du tourisme demandent au PM Jean Castex une date de ré-ouverture du ciel polynésien, au plus tard le 1er mai.
425 professionnels du tourisme polynésien - représentant ATN, Air Tahiti, French Bee, Hawaiian Airlines, 21 agences de voyage, 31 établissements hôteliers, 174 pensions de famille, 172 prestataires touristique, à savoir l' ensemble des forces vives du tourisme polynésien - viennent de co-signer un courrier adressé au Premier ministre Jean Castex, pour demander la réouverture des frontières de la Polynésie française au tourisme international. Voici, entre autres déclarations, ce que l' on peut y lire : " Sans ce flux, même restreint, les faillites et liquidations vont se multiplier dans les prochaines semaines ". Le ciel polynésien est fermé aux voyageurs depuis le 3 février, suite à l'annonce d'une interruption provisoire des flux touristiques dans les DOM et TOM, faite depuis Paris le 29 janvier dernier par le Premier ministre l'enjeu étant d'éviter la propagation des variants du Covid dans les Outre-Mer.
Comme le rappelle ce collectif, entre juillet et décembre, " nos visiteurs et clients ont pu évoluer dans un environnement contrôlé et sécurisé, avec des conditions d’accueil sanitaire strictes et un suivi constant ". Leur courrier note aussi que " la situation sanitaire en Polynésie française s’est dégradée entre septembre et novembre pour des raisons identifiées et extérieures aux entreprises touristiques ". Le président du Territoire, Edouard Fritch a indiqué sa volonté de voir le Pays retrouver son pouvoir de décision et sa liberté dès le début du mois de mai. Toutes les entreprises concernées disent avoir déjà dû annuler et rembourser l’ensemble des réservations prises pour les mois de février et mars. Elles sont désormais dans l’obligation légale de modifier ou rembourser les réservations prises pour avril et mai 2021, dans un contexte où leur situation financière " est aujourd’hui critique et des milliers d’emplois sont menacés à très court terme ".
Le courrier est adressé en copie au ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, à Sébastien Lecornu, le ministres des Outre-Mer, à Jean-Baptiste Lemoyne, le Secrétaire d’État chargé du Tourisme, ainsi qu'au haut-commissaire Dominique Sorain et au président Edouard Fritch.
Chute de 55 % des réservations de billets d'avion pour la PF pour des séjours entre février 2021 et février 2022, comparées à la même période en 2020.
Dans le monde du tourisme polynésien, tout le monde s'y attendait avec inquiétude, voire anxiété.
Suite au second confinement national du 29 octobre au 15 décembre, la saison creuse de janvier à avril s’annonçait particulièrement difficile. Les derniers chiffres de Tahiti Tourisme confirment les craintes des professionnels. La saison creuse en 2021, doublée d’une nouvelle suspension des vols depuis et vers la Polynésie début février, entraîne un plongeon de -85% par rapport à 2020.
Ainsi du 1er janvier au 13 mars 2021, seuls 4 575 touristes - dont une majorité de Français et une minorité d'Américains - ont été accueillis en Polynésie contre 36 936 en 2020 à la même période.
Les prochains mois n'annoncent aucune embellie significative à en croire les chiffres du tourisme mondiale.
Dans ce contexte, la Polynésie n’est pas épargnée, enregistrant au 28 février une chute de 55% de billets d’avion réservées pour des voyages compris entre février 2021 et février 2022.
A ce jour, seuls 18 783 billets d'avion ont été émis pour des séjours en Polynésie entre mars et août 2021. Et sur cette période, ce sont les Américains qui arrivent en tête des intentions de séjour avec une écrasante majorité de 13 560 réservations, soit près de 70%.
Cependant, la Polynésie s’en sort mieux que ses concurrents aux conditions d'entrée similaires aux nôtres : -83% de billets émis aux Seychelles et -60% aux Maldives selon Tahiti Tourisme.
Merci de nous tenir information 🙂
Situation sanitaire du Pays ce 17 mars 2021
La phase 2 du plan de vaccination est déployée ce 1er mars, en particulier dans les îles
Forte d’une promesse d’approvisionnement régulier, la phase 2 de la campagne de vaccination visant les 60 ans et plus a officiellement démarré ce lundi, avec un changement stratégique majeur sur les îles, censées attendre initialement la mise sur le marché de vaccins moins contraignants.
Quinze centres vont ainsi ouvrir leurs portes progressivement dans tous les archipels, à commencer par les Raromatai. " J’ai hâte de me faire vacciner comme tout le monde, il faudra bien ça pour pouvoir voyager à un moment donné " Yvon, 69 ans, attend son tour depuis des semaines. Ce jour est venu, avec le lancement officiel de la phase 2 qui devrait lui permettre, à lui comme à toutes les personnes de 60 ans et plus, mais aussi au personnel médico-social ou social, ainsi qu'aux " professions essentielles au fonctionnement du Pays" – professions de la sécurité intérieure, des transports et de l’éducation –, de décrocher un rendez-vous dans un centre de vaccination à Tahiti et Moorea, mais aussi dans les îles. Quinze centres répartis dans tous les archipels vont ainsi ouvrir leur porte progressivement, à commencer par les Raromatai dès cette semaine. Un changement stratégique important, alors que le déploiement du dispositif dans les îles était initialement soumis à l'autorisation de mise sur le marché d'autres vaccins que Pfizer/BioNTech notamment pour des questions de conservation et de maîtrise de la chaîne du froid. " Ce n’est pas tant le transport qui est compliqué, c’est surtout que le vaccin ne soit pas trop secoué. Or, les études qui ont permis la mise sur le marché de ce vaccin-là ne s’étaient pas encore penchées sur sa stabilité dans différentes situations et dans différents moyens de transports, précise Pierrick Adam, responsable de la campagne de vaccination. Ces études commencent à arriver et l'on a aujourd’hui la sécurité de pouvoir dire qu’on peut passer de -80 degrés à -15 degrés, pendant deux semaines." Reste cependant la problématique de la décongélation, toujours soumise à cinq jours d’utilisation. "On n’a pas encore les études qui permettent de dire qu’on peut étendre à dix jours, ce qui serait vraiment confortable. Moderna, par exemple, permet cette conservation à 30 jours dans un frigo. Pfizer n’en est pas encore là", poursuit le responsable.
N’ayant pas la main sur les livraisons des autres marques, les autorités ont décidé de déployer le dispositif dans les archipels via un système de "dotation hebdomadaire" par île, en fonction de leurs capacités d’ouvertures et de leur population. " On ne peut plus attendre les autres vaccins. On va intégrer tout le monde. L’idée, c’est de ne pas gâcher des doses, il faut que l’on voie large, que chaque commune et chaque île puisse recalibrer la stratégie d’un point de vue plus local, en priorisant les personnes les plus à risques", indique Pierrick Adam. Contrairement à Tahiti et Moorea, tout le monde est éligible à la vaccination dans les îles à partir de 18 ans et plus, avec une priorisation pour les personnes âgées de 60 ans et plus, les personnes vulnérables et les professions essentielles. Interrogé sur la visibilité sur les approvisionnements, le responsable indique qu’une livraison de 2 340 doses est arrivée samedi et devrait être suivie d’une livraison équivalente chaque semaine jusqu’à la fin du mois de mars. En attendant d’avoir cette assurance de recevoir la " denrée précieuse " de " façon assez fréquente ", les autorités sanitaires reconnaissent une " petite baisse de régime " de la campagne ces derniers jours. Question de précaution. " On ne pouvait pas lancer la phase 2 pour se retrouver en rupture de stock, car contrairement à la phase 1 qui compte environ 7 000 personnes, en phase 2 on compte 30 000 personnes uniquement sur Tahiti et Moorea." Si les dernières livraisons permettent de " satisfaire les cadences actuelles ", le responsable espère " évidemment (…) que les doses vont arriver, mais on n’est jamais sûr de rien." Rappelons qu’à ce jour 6 773 personnes ont reçu la première dose et 3 324 personnes les deux doses de vaccin).
Le point sanitaire ce 26 février 2021
Tahiti, le 26 février 2021 – Le point épidémiologique, transmis ce vendredi matin par la direction de la santé, indique que 6 596 personnes ont reçu leur première dose du vaccin et que 3 096 ont reçu un traitement immunitaire complet avec deux injections.
Concernant la pandémie, aucun nouveau décès lié au Covid-19 au fenua n’a été recensé au cours des dernières 24 heures. Le nombre de personnes victimes du coronavirus se porte à 139 en Polynésie depuis septembre dernier.
On note également très peu de nouveaux cas de Covid-19, huit personnes seulement ayant été diagnostiquées positives ces dernières 24 heures. On enregistre à ce jour 35 cas actifs en PF.
Par ailleurs, seuls dix patients étaient encore hospitalisés ce vendredi, dont six nécessitant un placement en service de réanimation.
L'épidémie en chiffres et courbes ( suite )
Bilan hebdomadaire de la situation épidémiologique au pays avec l’amélioration de la plupart des indicateurs de suivi de l’épidémie. Au moins 18 cas de variants du Covid-19 étaient identifiés mercredi sur le territoire, dont au moins six toujours en cours de séquençage. En fin de semaine dernière, le protocole de détection des variants dits "d’intérêt" mis en place depuis le début du mois en Polynésie Française, avait permis d’identifier et d’isoler 12 malades infectés par le variant britannique, à partir de tests réalisés entre le 5 et le 22 février. Sur cet effectif, huit cas ont été importés de France et quatre sont des cas contacts identifiés dans l’environnement d’un même groupe familial. Des malades placés à l’isolement. Aucun cas de variant n’est identifié parmi les 179 nouveaux arrivants par avion placés en quarantaine obligatoire de 14 jours depuis le 9 février, en lieu dédié ou à domicile. En quatorzaine, ils seront soumis à un double test PCR, au quatrième jour et au douzième jour, avant de pouvoir sortir s’ils sont négatifs.
La décroissance globale de l' épidémie se poursuit. La semaine dernière, 937 personnes ont été testées sur le territoire. Malgré cette baisse du taux de dépistage à 335 tests pour 100 000 habitants, on constate une légère augmentation du taux de positivité au virus. Sur une période donnée, ce taux indique le pourcentage de personnes positives sur le nombre de personnes testées. Le taux de positivité était observé en baisse constante depuis la dernière semaine de décembre. À 5% en semaine 6, il remonte à 7% la semaine dernière. Le taux de reproduction reste quant à lui stable à 0,6 et confirme la baisse de la circulation épidémique. Cet autre indicateur statistique désigne en effet le nombre moyen de nouveaux malades causés par une personne infectée, dans une population sans immunité. Autre indicateur : le taux d’incidence. Il est mesuré la semaine dernière sous la barre des 30/100 000 dans tous les archipels de Polynésie, sauf aux îles Sous-le-Vent (79/100 000) où un nouveau cluster est identifié à Tahaa (9 cas), tandis que la circulation du virus est toujours active à Raiatea et surtout à Bora Bora (+13 cas). Avec seulement 58 cas Covid actifs en fin de semaine, l’incidence globale en Polynésie française poursuit sa décroissance à 23/100 000. Le nombre d’hospitalisations continue à décroître, avec neuf admissions la semaine dernière au CHPF, dont deux en service de réanimation. Mais trois décès supplémentaires ont été enregistrés. Sur le front des vaccinations, en fin de semaine, 5 768 personnes avaient reçu une première dose du vaccin Pfizer et 2 109 avaient reçu leur deuxième dose. La campagne vaccinale concerne toujours les personnes de plus de 75 ans et les personnels soignants.
L' épidémie en chiffres...
Mise en place d'un premier test COVID-19 à J+4 après arrivée sur le territoire, pour les personnes placées en quatorzaine, puis d'un second à J+8 pour les quatorzaines aménagées, enfin à J+12.
Suite aux mesures de restriction annoncées par le gouvernement central pour les déplacements par voie aérienne, notamment entre la Polynésie Française et tout point du territoire de la République, destinées à limiter l’introduction de variants en Polynésie française, le Conseil des ministres du Territoire a adopté de nouvelles mesures.
Une quarantaine a été à nouveau mise en place pour les arrivants par voie maritime ou aérienne à domicile ou en site dédié, selon les cas. Cette quarantaine fixée à 14 jours s’accompagne d’un test RT-PCR effectué à J+12, de façon à avoir le résultat avant le terme de la quarantaine.
Des aménagements de quarantaine ont également été prévus en particulier pour les personnels soignants engagés dans la lutte contre le virus .
Afin d’isoler rapidement tout nouveau malade, le Conseil des Ministres a décidé d’ajouter un test supplémentaire de dépistage à J+4 pour les personnes en quarantaine. Cette mesure a pour intérêt de permettre d’assurer un meilleur suivi sanitaire des personnes en quarantaine.
Le vaccin Astra Zeneca arrive enfin en Polynésie
Tahiti, le 24 février 2021.
Le vaccin d’AstraZeneca a été autorisé sur le marché de la Polynésie Française au même titre que les vaccins déjà utilisés de BioNTech-Pfizer et Moderna.
L’arrivée échelonnée de vaccins contre le virus responsable de la Covid-19 sur le marché permet d’offrir un moyen complémentaire de lutte contre la pandémie qui touche la Polynésie depuis mars dernier. Suite à l’autorisation de mise sur le marché en Europe de ce nouveau vaccin, la Polynésie Française - qui dépend, rappelons-le, entièrement de la France pour son approvisionnement, ce qui n' est pas sans poser des problèmes techniques - disposera dans un avenir proche de trois vaccins différents permettant d'accélérer la vaccination - pour l' instant encore trop lente- de la population.
Les chiffres exacts de la fréquentation touristique en baisse inquiétante en 2020
Tahiti, le 24 février 2021.
Les derniers chiffres du tourisme pour le mois de décembre 2020 en Polynésie Française permettent de constater l'étendue des dégâts de la crise Covid-19 sur l'année 2020 : De 300 000 visiteurs en 2019, on est passé à 89 500 en 2020, à savoir moins du tiers des visiteurs entrants de l' année précédente. Le dernier point de conjoncture publié mardi par l'Institut de la statistique en Polynésie française (ISPF) pour la fréquentation touristique de décembre 2020 permet de dresser le bilan complet d'une année catastrophique pour le tourisme au fenua. Sur le détail du mois de décembre, le marché métropolitain relève la tête après un mois de novembre noir avec le confinement dans l'Hexagone : 2 840 touristes français, "un tiers de moins par rapport à décembre 2019, mais la fréquentation est identique à celle de 2017". Premier marché sur ce mois de décembre, les États-Unis plafonnent à 3 170 touristes, soit 60% de moins qu'en décembre 2019… En tout –avec la poignée de touristes venus du Pacifique, du reste de l'Amérique et de l'Europe– le mois de décembre 2020 enregistre une baisse de -65,5% de touristes par rapport à l'année précédente. La comparaison entre l'ensemble de la fréquentation touristique de l'année 2019 et de l'année 2020 permet de comprendre l'étendue des dégâts de la crise Covid-19 dans le secteur. D'une année complète sur l'autre, le nombre de ' visiteurs ' – touristes séjournant à terre et excursionnistes en croisière– est passé de 300 000 à 89 500. Le nombre de touristes –visiteurs ayant séjourné au moins une nuit à terre en Polynésie– est quant à lui passé de 236 000 à 77 00.
La durée de séjour est également passée de 18,2 à 14,9 jours en moyenne en 2020. Et le nombre de nuitées totales a fondu de 3,5 millions à 1,4 million.
Il reste désormais à espérer que 2021 ne pourra pas faire pire !
La compagnie French Bee promeut le certificat digital sanitaire sur tous ses vols y compris ceux à destination de Tahiti.
French Bee s’apprête à déployer l'application AOK-Pass - ou certificat digital sanitaire- , peut-on lire sur plusieurs sites spécialisés. Cet outil qui permet de présenter les résultats d’un test PCR via un QR code, depuis un smartphone va pouvoir être mis à l’essai par les passagers empruntant les lignes de la compagnie au départ de l’aéroport Paris-Orly dès mars pour se déplacer vers la Guadeloupe, la Martinique, la Guyane, La Réunion et Tahiti. Solution de digitalisation des résultats de tests Covid-19, AOK-Pass permettra, à l' aide d'un simple scan, de vérifier les informations médicales des passagers de manière sécurisée, afin de fluidifier notamment le parcours-client en aéroport. La procédure consiste à télécharger les résultats médicaux dans l'application pour créer un ' laissez-passer '. Les informations sont ensuite sécurisées à l'aide d'un algorithme afin de ne pouvoir être lues par personne d'autre. Un code unique est ensuite généré et montré à son porteur et à son médecin pour que celui-ci atteste de la validité ses informations.